L’insensé reconnaissant sa folie est, en vérité, sage. Mais l’insensé qui se croit sage est vraiment fou (Bouddha)
On construit des maisons de fous pour faire croire à ceux qui n’y sont pas enfermés qu’ils ont encore la raison (Michel de Montaigne)
Les hommes m’ont appelé fou ; mais la science ne nous a pas encore appris si la folie est ou n’est pas le sublime de l’intelligence… si tout ce qui est la profondeur ne vient pas d’une maladie de la pensée… Ceux qui rêvent éveillés ont connaissance de mille choses qui échappent à ceux qui ne rêvent qu’endormis (Edgar Allan Poe)
Mais sait-on quels sont les sages et quels sont les fous, dans cette vie où la raison devrait souvent s’appeler sottise et la folie s’appeler génie ? (Guy de Maupassant)
Jamais la psychologie ne pourra dire sur la folie la vérité, puisque c’est la folie qui détient la vérité de la psychologie (Michel Foucault)
Ma main se sent touchée aussi bien qu’elle touche. Réel veut dire cela, rien de plus (Paul Valéry)
Attendre d’en savoir assez pour agir en toute lumière, c’est se condamner à l’inaction (Jean Rostand, cité par Laurent Buratti)
Savoir et ne pas faire est en réalité ne pas savoir (Stephen R. Covey)
Les hommes ont le tort de juger d’un tout dont ils ne connaissent que la plus petite partie (Voltaire)
Les idées vous viennent quand on éprouve un désir intense d’en trouver (Charlie Chaplin)
Le sommeil de la raison engendre des monstres (Goya)
Ça paraît toujours impossible jusqu’à ce que ça soit fait (Nelson Mandela, cité par Cespedes Vincent)
À l’homme il est permis d’être ce qu’il choisit d’être (Pic de la Mirandole, cité par Cespedes Vincent)
Ne craignons pas les rêves ambitieux: il faut attendre beaucoup de la vie, puisque nous sommes faits pour le bonheur (Jeanne de Vietinghoff)
Tu dois construire plus haut que toi-même (Friedrich Nietzsche)
Pendant que l’on attend de vivre, la vie passe (Sénèque, cité par Frédéric Lenoir)
Il faut méditer sur ce qui procure le bonheur, puisque, lui présent, nous avons tout, lui absent, nous faisons tout pour l’avoir (Épicure)
L’isolationnisme est l’avant-dernière étape avant l’extinction (Pascal Picq)
Ecrire n’est pas décrire. Peindre n’est pas dépeindre. La vraisemblance n’est que trompe-l’oeil (Georges Braque)
On ne doit pas seulement reproduire les choses. On doit pénétrer en elles, devenir nous-mêmes la chose (Georges Braque)
Le peintre pense en formes et en couleurs, l’objet c’est la poétique (Georges Braque)
J’aime la règle qui corrige l’émotion. J’aime l’émotion qui corrige la règle (Georges Braque)
L’artiste n’en finit pas d’épuiser ses rêves (Georges Braque)
L’artiste nourrit la peinture de sa chair, de son esprit … L’art est une blessure qui devient lumière (André Verdet)
Sometimes, more is different (P.W. Anderson, cité par Yves Coppens)
Le style est l’homme même (Georges-Louis Leclerc de Buffon)
Le style n’est que l’ordre et le mouvement qu’on met dans ses pensées (Georges-Louis Leclerc de Buffon)
Le génie n’est qu’une plus grande aptitude à la patience (Georges-Louis Leclerc de Buffon)
L’absolu n’est pas du ressort de nos connaissances; nous ne pouvons juger des choses que par les rapports qu’elles ont entre elles (Georges-Louis Leclerc de Buffon)
Etre humain c’est aimer les hommes. Etre sage c’est les connaître (Lao-Tseu)
Le contraire d’une vérité banale, c’est une erreur stupide. Le contraire d’une vérité profonde, c’est une autre vérité profonde (Niels Bohr)
La moindre chose qui se forme au monde est toujours le produit d’une formidable coïncidence (Pierre Teilhard de Chardin)
Le possible est une matrice formidable (Victor Hugo)
La philosophie repose sur ce geste de refus, qui permet d’avancer dans la pensée, de la renouveler (François Jullien)
Vu de trop près, le monde perd ses reliefs et la vie ses perspectives (Antonine Maillet)
Trop gouverner est le plus grand danger des gouvernements (Mirabeau)
Le langage de l’art du théâtre est un langage de proximité. A la mesure de l’homme (Georges Banu)
Plus on partage, plus on possède. Voilà le miracle (Léonard Nimoy)
Le monde du partage devra remplacer le partage du monde (Claude Lelouch)
Aucun coin de la terre n’a donné lieu, plus que Venise, à cette conspiration de l’enthousiasme (Guy de Maupassant)
Il n’y a pas d’enthousiasme sans sagesse, ni de sagesse sans générosité (Paul Eluard)
Résilience traduit le mystère de celui qui s’en sort : la capacité à réussir, à vivre, à se développer en dépit d’adversité (Boris Cyrulnik)
Il faut être un grand homme pour savoir résister même au bon sens (Fiodor Dostoïevski)
On résiste à l’invasion des armées, on ne résiste pas à l’invasion des idées (Victor Hugo)
A l’origine de toute connaissance, nous rencontrons la curiosité ! Elle est une condition essentielle du progrès (Alexandra David-Néel)
L’homme veut voir. La curiosité dynamise l’esprit humain (Gaston Bachelard)
L’âme humaine peut transformer les choses et les êtres, agir à distance, tout lui obéit quand elle possède l’énergie nécessaire (Heinrich Cornelius Agrippa)
L’énergie d’un côté, la douceur de l’autre ; voilà les deux armes que je veux mettre dans les mains de la République (Victor Hugo)
Il faut d’abord savoir ce que l’on veut, ensuite avoir le courage de le dire, enfin avoir l’énergie de le faire (Georges Clemenceau)
La présence est une puissante déesse (Johann Wolfgang von Goethe)
L’humour renforce notre instinct de survie et sauvegarde notre santé d’esprit (Charlie Chaplin)
L’éducation consiste à nous donner des idées, et la bonne éducation à les mettre en proportion (Montesquieu)
La légende… C’est ce qui nous reste des vérités d’hier, quand elles passent par le crible des vérités du jour d’hui (Arthur Rimbaud)
La création n’est pas un acte intellectuel ; c’est un processus émotionnel – quelque chose d’affectif et d’instinctif (Albert Higon)
La créativité autorise chacun à commettre des erreurs. L’art c’est de savoir lesquelles garder (Scott Adams)
Le goût est l’ennemi de la créativité (Pablo Picasso)
Chaque fois qu’on fait passer nos différences avant nos ressemblances, on met le doigt dans un processus d’affrontement (Elisabeth Badinter)
Ne pas se rendre au théâtre, c’est comme faire sa toilette sans miroir (Arthur Schopenhauer)
Il faut deviner le peintre pour comprendre l’image (Friedrich Nietzsche)
Comprendre, c’est se sentir capable de faire (André Gide)
Cesse de croire et instruis-toi (André Gide)
Le monde ne sera sauvé, s’il peut l’être, que par des insoumis (André Gide)
Il entre dans toutes les actions humaines plus de hasard que de décision (André Gide)
Tout ce que tu ne sais pas donner te possède (André Gide)
Le langage structure tout de la relation inter-humaine (Jacques Lacan)
La vraie générosité envers l’avenir consiste à tout donner au présent (Albert Camus)
Il n’y a pas d’enthousiasme sans sagesse, ni de sagesse sans générosité (Paul Eluard)
Unifier, c’est nouer même les diversités particulières, non les affecter pour un ordre vain (Antoine de Saint-Exupéry)
On pense à partir de ce qu’on écrit et non pas le contraire (Louis Aragon)
La vérité monte d’un coup d’aile jusqu’au symbole (Emile Zola)
La règle la plus importante, la plus utile de toute l’éducation : ce n’est pas de gagner du temps, c’est d’en perdre (Jean-Jacques Rousseau)
Si Dieu devait apparaître aux affamés, il n’oserait leur apparaître que sous forme de nourriture (Gandhi)
Pour pouvoir, pour oser dire de grandes vérités, il ne faut pas dépendre de son succès (Jean-Jacques Rousseau)
Le vrai point d’honneur n’est pas d’être dans le vrai. Il est d’oser, de proposer des idées neuves, ensuite de les vérifier (P-G de Gennes)
La responsabilité de chacun implique deux actes : vouloir savoir et oser dire (Abbé Pierre)
Nul doute : l’erreur est la règle : la vérité est l’accident de l’erreur (Georges Duhamel)
Nul vainqueur ne croit au hasard (Friedrich Nietzsche)
Je t’offrirai, à partir de toutes petites choses, des spectacles admirables (Virgile cité par Jean Claude Ameisen)
Le hasard, c’est le purgatoire de la causalité (Jean Baudrillard)
Les grands artistes ont du hasard dans leur talent et du talent dans leur hasard (Victor Hugo)
La création a toujours besoin de hasard (Jacques Godbout)
La liberté est la possibilité de participer à la définition des contraintes qui s’imposeront à tous (Albert Jacquard)
L’homme ne pourra plus accepter de travailler sans créer ni participer aux décisions (François Mitterrand)
Le besoin de conquête vient de la force, le besoin de participation vient du sublime étonnement (Arthur Koestler)
Chaque nouvelle lecture d’un poème ancien fait un poème nouveau (Macha Séry)
L’originalité, c’est la vision nouvelle d’un thème éternel (Michel Ciry)
Toute nouvelle vérité naît malgré l’évidence (Gaston Bachelard)
Le beau exprime l’accord entre nos facultés sensibles et nos facultés intellectuelles (Xuan Thuan Trinh)
La théâtralité : le théâtre moins le texte, épaisseur de signes et sensations s’édifiant sur scène à partir de l’argument écrit (Roland Barthes)
Une bibliothèque, c’est le carrefour de tous les rêves de l’humanité (Julien Green)
Savoir n’est pas savoir, si personne d’autre ne sait ce que l’on sait (Caius Lucilus)
Tu me dis, j’oublie. Tu m’enseignes, je me souviens. Tu m’impliques, j’apprends (Benjamin Franklin)
La culture est un moyen d’émancipation plus que d’ascension sociale. Dans la vie, on devient libre grâce à la culture (Aurélie Filippetti)
Une idéologie est ce que son nom indique : la logique d’une idée, l’émancipation de la pensée à l’égard de l’expérience (Hannah Arendt)
La philosophie unifie complètement ce que la science unifie parfaitement (Herbert Spencer)
Nul ne peut être tout à fait libre tant que tous ne le sont pas ; ni tout à fait heureux tant que tous ne le sont pas (Herbert Spencer)
La vie est l’adaptation continue de relations internes à des relations externes (Herbert Spencer)
Demain ne sera pas comme hier. Il sera nouveau et il dépendra de nous. Il est moins à découvrir qu’à inventer (Gaston Berger)
Il faut oser ou se résigner à tout (Tite-Live)
Innover, ce n’est pas avoir une nouvelle idée mais arrêter d’avoir une vieille idée (Edwin Herbert Land)
L’innovation, c’est une situation qu’on choisit parce qu’on a une passion brûlante pour quelque chose (Steve Jobs)
Il n’y a pas d’innovation sans désobéissance (Michel Millot)
La culture est la force humaine qui découvre dans le monde les exigences d’un changement et lui en fait prendre conscience (Elio Vittorini)
L’enfant naît avec toutes les nuances du monde. Il a ses exigences, ses ambitions. C’est l’enfant en moi qui me crée (Elie Wiesel)
Si vous jugez le livre, le livre vous juge aussi (Stephen King)
La philosophie est une lutte contre la manière dont le langage ensorcelle notre intelligence (Ludwig Wittgenstein)
On demande au théâtre de représenter ce qui, dans le chemin unique d’un homme d’exception, rejoint l’aventure universelle (Armelle Héliot)
Le déterminisme est la seule manière de se représenter le monde. Et l’indéterminisme, la seule manière d’y exister (Paul Valéry)
L’intelligence ne se représente clairement que dans le discontinu (Henri Bergson)
Toute théorie, y compris scientifique, ne peut épuiser le réel, et enfermer son objet dans ses paradigmes (Edgar Morin)
Variété, c’est ma devise (Voltaire)
Rien ne se fait sans un peu d’enthousiasme (Voltaire)
J’ai fait un peu de bien, c’est mon meilleur ouvrage (Voltaire)
Il y a deux manières de passionner la foule au théâtre : par le grand qui prend les masses, et par le vrai qui saisit l’individu (Victor Hugo)
La guerre, c’est la guerre des hommes ; la paix, c’est la guerre des idées (Victor Hugo)
La musique, c’est du bruit qui pense (Victor Hugo)
Toutes les entités aux individus distincts, dont l’effectif varie et dispose de ressources limitées évoluent selon le même mécanisme (Pascal Picq)
L’évolution se fait dans la confrontation entre les facteurs internes de l’entreprise et les facteurs externes ou environnementaux (Pascal Picq)
L’innovation provient le plus souvent d’idées et de personnes qui n’avaient aucune raison de se rencontrer (Jacques Chaize)
Le courant darwiniste de l’évolution peut aider à libérer l’entreprise, prisonnière des vieux réflexes lamarckiens (Pascal Picq)
Les choses urgentes sont rarement importantes, et les choses importantes sont rarement urgentes (Dwight David Eisenhower)
Les grands artistes ne sont pas les transcripteurs du monde, ils en sont les rivaux (André Malraux)
L’art, c’est le plus court chemin de l’homme à l’homme (André Malraux)
La logique des passions renverse l’ordre traditionnel du raisonnement et place la conclusion avant les prémisses (Albert Camus)
L’artiste au même titre que le penseur s’engage et se devient dans son œuvre (Albert Camus)
La démocratie, ce n’est pas la loi de la majorité, mais la protection de la minorité (Albert Camus)
Ce n’est pas la révolte en elle-même qui est noble, mais ce qu’elle exige (Albert Camus)
S’adapter dépend de la perception des crises, accidents d’un schéma idéalisé de progrès, ou émergences de nouveaux possibles (Pascal Picq)
Les espèces isolées finissent par disparaître au contact d’espèces venant de systèmes étendus avec des interactions complexes (Pascal Picq)
Pour s’adapter et innover, faire émerger de nouvelles solutions à partir de compétences jusque là potentiellement existantes (Pascal Picq)
Chez nous, la différence par rapport à la normalité est une anomalie. Chez Darwin, c’est une opportunité (Pascal Picq)
Toutes les peurs se nourrissent de l’ignorance et des ignorances entretenues (Pascal Picq)
Observer attentivement, c’est se rappeler distinctement (Edgar Allan Poe)
Dans toute discussion, le plus délicat est toujours de faire la différence entre une querelle de mots et une querelle de fond (Bertrand Russell)
Ce que les hommes veulent en fait, ce n’est pas la connaissance, c’est la certitude (Bertrand Russell)
Le dépassement de la logique est nécessaire à la vérité (Edgar Morin)
La poésie est la voie d’accès à la connaissance (Georges Amar)
On ne peut dire les horizons de demain avec les mots d’avant-hier (Georges Amar)
L’être humain est le seul animal capable de se préoccuper de choses qui n’existent pas (L’Être et le Néant de J-P Sartre, cité par Richard David Precht)
C’est par ses actes que l’homme dessine sa figure. To do is to be (Jean-Paul Sartre)
Market is a crowd, brand is a conversation (Lee Clow)
Il est bien des choses qui ne paraissent impossibles que tant qu’on ne les a pas tentées (André Gide)
La topologie est ce qui reste de la géométrie quand on retiré tout ce qui est de nature métrique (Gilbert Chauvet)
L’unité d’un organisme se réalise toujours par rapport à l’environnement (Henri Laborit)
Toute évolution nécessite de la diversité, de l’addition et du mélange d’informations (Henri Laborit)
Nous n’existons en tant qu’homme qu’à travers le langage qui intègre l’expérience de tous les hommes qui nous ont précédés (Henri Laborit)
Une agression est l’action d’une quantité d’énergie provoquant sur une structure une tendance au nivellement thermodynamique (Henri Laborit)
Tout système d’information représente le produit d’un groupe social (Bernard Georges)
Le besoin est la quantité d’énergie et d’information nécessaire au maintien d’une structure (Henri Laborit)
La sagesse commence dans l’émerveillement (Socrate)
Il y a dans les hommes plus de choses à admirer que de choses à mépriser (Albert Camus)
Les ultimes conséquences d’un acte donné sont non prédictibles (Edgar Morin)
Le niveau d’efficacité optimum d’une action se situe au début de son développement (Lise Laférière)
Organiser la connaissance en associant à la description de l’objet la description de la description (Edgar Morin)
La théorie, quelle qu’elle soit, doit rendre compte de ce qui rend possible la production de cette théorie elle-même (Edgar Morin)
Ce que je trouve m’apprend ce que je cherche (Pierre Soulages)
L’architecture c’est émouvoir (Le Corbusier)
On ne peut donner que deux choses à ses enfants, des racines et des ailes (Proverbe juif)
La philosophie vise à savoir comment et jusqu’où il est possible de penser autrement (Michel Foucault)
Un film, c’est toujours une tentative, jamais une finalité (François Ozon)
Le principe de finalité n’est pas constitutif mais régulateur (Emmanuel Kant)
Faites les hommes heureux, vous les faites meilleurs (Victor Hugo cité par Albert Jacquard)
Ne vouloir faire société qu’avec ceux qu’on approuve en tout, c’est chimérique, et c’est le fanatisme même (Alain cité par Albert Jacquard)
Chacun est l’ombre de tous (Paul Eluard cité par Albert Jacquard)
Philosopher, c’est se comporter vis-à-vis de l’univers comme si rien n’allait de soi (Vladimir Jankélévitch)
Tout est plus simple qu’on ne peut l’imaginer et en même temps plus enchevêtré qu’on ne saurait le concevoir (Johann Wolfgang von Goethe)
Les hommes déprécient ce qu’ils ne peuvent comprendre (Johann Wolfgang von Goethe)
C’est toujours ce qui éclaire qui demeure dans l’ombre (Edgar Morin)
C’est la surprise, l’étonnement qui nous oblige à évoluer (Edgar Morin)
Une société s’autoproduit sans cesse parce qu’elle s’autodétruit sans cesse (Edgar Morin)
Nous tendons instinctivement à solidifier nos impressions, pour les exprimer par le langage (Henri Bergson)
Notre esprit a une irrésistible tendance à considérer comme plus claire l’idée qui lui sert le plus souvent (Henri Bergson)
Notre durée est irréversible. Nous ne saurions en revivre une parcelle : il faudrait effacer le souvenir de tout ce qui a suivi (Henri Bergson)
L’idée est un arrêt de la pensée (Henri Bergson)
Avec les réseaux, le professeur peut se transformer en passeur, plutôt que se cantonner dans son rôle traditionnel de pasteur (Joël de Rosnay)
Chronologiquement, aucune connaissance ne précède en nous l’expérience et c’est avec elle que toutes commencent (Emmanuel Kant)
Croyance : milieu entre l’opinion et le savoir (Emmanuel Kant)
Un phénomène n’est pas complexe ou compliqué en soi. Tout dépend du rapport de l’observateur à la connaissance (Dominique Genelot)
La culture générale consiste essentiellement à savoir se situer (André Siegfried)
Est virtuel ce qui n’existe qu’en puissance et non en acte (André Lalande, cf. Aristote)
La condition humaine contemporaine tend à devenir celle d’une situation interactive généralisée (Stéphane Vial)
Le designer fait en sorte que les objets soient des révélateurs de ce qu’il y a de mieux en nous (Patrick Jouin, cité par Stéphane Vial)
Toute utopie a pour fonction critique de percer à jour les folies du monde afin d’orienter le présent vers un avenir désirable (Jean-Michel Besnier)
La violence et la vérité ne peuvent rien l’une sur l’autre (Blaise Pascal)
Quand on écrit ou on peint, faut-il tout écrire ou tout peindre ? De grâce, laissez quelque chose à suppléer par mon imagination ! (Denis Diderot)
Faites l’aumône non pas à l’individu, mais à l’homme (Aristote)
La plupart du temps, ce n’est pas nous qui agissons, ce sont des systèmes qui pondent (Pascal Jouxtel)
A l’homme il est permis d’être ce qu’il choisit d’être (Pic de la Mirandole)
On peut vivre sans philosophie, sans musique, sans joie et sans amour. Mais pas si bien (Vladimir Jankélévitch)
Vivre, c’est être utile aux autres (Sénèque cité par Matthieu Ricard)
Chaque membre de notre espèce est plus que lui-même par son appartenance au réseau de ses rencontres (Albert Jacquard)
Acquérir la responsabilité de l’adulte en gardant les curiosités de l’enfant et les aspirations de l’adolescent (Edgar Morin)
L’excès de sagesse devient fou, la sagesse n’évite la folie qu’en se mêlant à la folie de la poésie et de l’amour (Edgar Morin)
Un livre a pour auteurs celui qui écrit, le livre lui-même qui se développe tel un embryon, la culture, le lecteur lui donnant vie (Edgar Morin)
Une règle d’or : ne pas juger les hommes sur leurs opinions, mais sur ce que leurs opinions font d’eux (Lichtenberg)
A proportion de la connaissance croît l’ignorance ou plutôt la connaissance de l’ignorance (Friedrich Schlegel)
Nous sommes ce que nous savons capter du monde qui nous entoure (Françoise Héritier)
Seule la démesure permet à l’humanité de connaître sa mesure (Stefan Zweig)
(1/7) Etymologie : digital = qui appartient aux doigts (digitalis) + relatif aux quantités mesurées sous forme discrète (digit) (Bernard Georges)
(2/7) Etymologie : digital = qui appartient aux doigts (empreintes digitales) + relatif aux quantités mesurées sous forme discrète (0, 1)
(3/7) digital = contact et mise en relation (cf. digitalis) + technologie numérique (cf. digit)
(4/7) activité digitale = activité fondée sur une mise en relation (2 doigts se touchent) et de l’information numérique (0, 1)
(5/7) transition digitale = transition numérique + transition induite sur le plan des usages relationnels
(6/7) digital = numérique (digit) + relationnel (digitalis)
(7/7) digital = numérique + relationnel (Bernard Georges)
La pratique de l’éthique dans un cadre non moraliste est capitale pour notre monde déconcerté et déconcertant (Francisco Varela)
L’homme est une idée historique, et non pas une espèce naturelle (Maurice Merleau-Ponty)
L’homme est intelligent parce qu’il a une main (Anaxagore)
Personne ne sait ce que nous savons tous ensemble (Lao Tseu)
Là où croît le péril croît aussi ce qui sauve (Hölderlin, cité par Hubert Reeves)
La connaissance naïve, celle qui accepte simplement le donné, est le fondement de sa connaissance véritable (Kurt Goldstein)
Tout comprendre, c’est tout mépriser (Friedrich Nietzsche)
La science ne découvre pas les phénomènes, elle les construit à l’aide de théories matérialisées par les instruments (Stéphane Vial)
La Nature est notre création, c’est dans notre cerveau qu’elle s’éveille à la vie (Oscar Wilde)
Comprendre la révolution numérique revient à analyser ce que le numérique modifie dans les structures de la perception (Stéphane Vial)
La révolution numérique est un événement philosophique qui affecte notre expérience phénoménologique du monde (Stéphane Vial)
Reason should investigate its own parameters before declaring its omniscience (Immanuel Kant)
Un mot est plus pour un sage qu’un sermon pour un fou (Walter Scott)
Les arts sont le plus sûr moyen de se dérober au monde, ils sont aussi le plus sûr moyen de s’unir avec lui (Franz Liszt)
De ce qui occupe le plus, c’est de quoi l’on parle le moins. Ce qui est toujours dans l’esprit, n’est presque jamais sur les lèvres (Paul Valéry)
L’histoire est une projection dans le passé, de l’avenir que s’est choisi l’homme (Martin Heidegger)
A l’exercice solitaire du pouvoir électif, préférons la pratique solidaire de l’intelligence collective (Joël de Rosnay)
Les belles histoires arrivent à ceux qui peuvent les raconter (Ira Glass)
Planifier, c’est convoquer l’avenir dans le présent pour pouvoir l’influencer aujourd’hui (Alan Lakein)
J’ai été marqué par l’urgence de faire. Savoir ne suffit pas, il faut mettre en pratique. Vouloir ne suffit pas, il faut faire (L. de Vinci)
Un personnage n’est pas un être humain. Un personnage est une oeuvre d’art, une métaphore de la nature humaine (Robert McKee)
Bien sûr, une histoire doit avoir un début, un milieu et une fin, mais pas nécessairement dans cet ordre ! (Jean-Luc Godard)
Pour fabriquer un violon, le luthier prend un morceau de bois et enlève tout ce qui n’est pas un violon (cité par Sykes, Malik et West)
Penser est difficile, c’est pourquoi la plupart se font juges (Carl Gustav Jung)
My destination is no longer a place, but a new way of seeing (Marcel Proust)
Chaque fois que tu veux connaître le fond d’une chose, confie-la au temps (Sénèque)
La vie engendre la vie. L’énergie produit l’énergie. C’est en se dépensant soi-même que l’on devient riche (Sarah Bernhardt)
Penser, c’est sentir (Claude Adrien Helvétius)
La science est une langue bien faite (Etienne Bonnot de Condillac)
Des foudres sont lancées vers des avenirs qui n’ont pas encore été devinés (Friedrich Nietzsche)
C’est la théorie qui décide de ce que nous sommes en mesure d’observer (Albert Einstein)
Il n’est pas besoin d’esprit créatif pour déceler une mauvaise solution ; mais il en faut un pour déceler une mauvaise question (Antony Jay)
Aussi audacieux soit-il d’explorer l’inconnu, il l’est plus encore de remettre le connu en question (Walter Kaspar)
Nous commençons par soulever de la poussière, puis nous prétendons être incapables de voir (Laurence Berkeley)
Quel est ton but en philosophie ? Montrer à la mouche l’issue par où s’échapper de la bouteille à mouches (Ludwig Wittgenstein)
Le vrai est le même que le fait (Giambattista Vico)
Les dieux ont la certitude, alors que pour nous, humains, seule le conjecture est possible (Alcméon)
Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait (Mark Twain)
Que puis-je savoir ? Que puis-je espérer ? Que puis-je faire ? (Emmanuel Kant)
Dans la vie rien n’est à craindre, tout est à comprendre (Marie Curie)
L’art du théâtre ne prend toute sa signification que lorsqu’il parvient à assembler et à unir (Jean Vilar)
S’il y avait une seule vérité, on ne pourrait pas faire cent toiles sur le même thème (Pablo Picasso)
L’homme détient l’extraordinaire capacité d’humaniser ses propres déterminismes (Axel Kahn)
L’art d’être sage, c’est l’art de savoir quoi abandonner (William James)
Se trouvent autant de différences de nous à nous-mêmes que de nous à autrui (Michel de Montaigne)
L’homme n’est pas. L’homme peut. Pas toujours en acte, en puissance souvent. Le virtuel est la vertu essentielle des hommes (Michel Serres)
L’inquiétude, c’est l’écart à l’équilibre qui nous fait marcher (Michel Serres)
L’oubli est un instrument d’adaptation à la réalité car il détruit en nous le passé survivant qui est en contradiction avec elle (Marcel Proust)
Le serpent qui ne peut changer de peau, meurt. Les esprits que l’on empêche de changer d’opinion, cessent d’être esprit (Friedrich Nietzsche)
Science is organized knowledge. Wisdom is organized life (Emmanuel Kant)
La vie est formation de formes, la connaissance est analyse des matières informées (Georges Canguilhem)
An infinity of passion can be contained in one minute, like a crowd in a small space (Gustave Flaubert)
Simplicity is a difficult thing to achieve (Charlie Chaplin)
L’oeuvre d’art, c’est une idée qu’on exagère (André Gide)
Parler est un besoin, écouter est un art (Johann Wolfgang von Goethe)
Bien sûr, il faut de la subtilité ; mais veillez à ce qu’elle soit évidente (Billy Wilder)
Plus vaste est le temps que nous avons laissé derrière nous, plus irrésistible est la voix qui nous invite au retour (Milan Kundera)
Qui veut se souvenir doit se confier à ce risque qu’est l’oubli absolu, et à ce beau hasard que devient alors le souvenir (Maurice Blanchot)
Le simple écoulement du temps ne suffit jamais à faire apparaître l’aube. Seul le jour auquel nous sommes éveillés est une aube (Henry David Thoreau)
On fit comme toujours un voyage au loin de ce qui n’était qu’un voyage au fond de soi (Victor Segalen)
Car, pour forger, il faut un marteau, et pour avoir un marteau, il faut le fabriquer. Ce pourquoi on a besoin d’un autre marteau (Spinoza)
Ce ne sont pas les choses qui nous troublent, mais les jugements que nous portons sur elles (Epictète)
L’oeuvre d’art naît du renoncement de l’intelligence à raisonner le concret (Albert Camus)
Joignez le complet et ce qui ne l’est pas, ce qui concorde et ce qui discorde, ce qui est en harmonie et ce qui est en désaccord (Héraclite)
Le génie, c’est l’erreur dans le système (Paul Klee)
L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit (Aristote)
L’espérance est le songe d’un homme éveillé (Aristote)
La littérature ne bégaie pas l’existence, elle l’invente, elle la provoque, elle la dépasse (Eric-Emmanuel Schmitt)
Toute littérature est assaut contre la frontière (Franz Kafka)
Le théâtre, c’est l’éphémère, il est dans sa nature de disparaître, comme les événements politiques, comme les vies elles-mêmes (Antoine Vitez)
Il faut faire attention aux mots, car souvent ils peuvent devenir des cages (Viola Spolin)
Dans l’abîme sans fond mon regard a plongé. De l’atome au soleil j’ai tout interrogé. (Alphonse de Lamartine)
Si tu plonges longtemps ton regard dans l’abîme, l’abîme te regarde aussi (Friedrich Nietzsche)
Le regard ne s’empare pas des images, ce sont elles qui s’emparent du regard. Elles inondent la conscience (Franz Kafka)
Qu’est-ce que c’est que le sophisme de l’éphémère ? C’est celui d’un être passager qui croit à l’immortalité des choses (Denis Diderot)
Avance sur ta route, car elle n’existe que par ta marche (Saint Augustin, cité par Françoise Bollot)
Un oiseau né en cage pense que voler est une maladie (Alejandro Jodorowsky)
On ne peut s’engager efficacement que si l’on est libre (Michel Crozier)
Il faut toujours laisser la porte du plateau ouverte, parce qu’on ne sait jamais ce qui peut y entrer (Jean Renoir)
La communication passe par l’émotion et les expériences partagées (Joël de Rosnay)
Les événements qui touchent à la légende promettent l’imprévisible, diffèrent le destin (André Malraux)
Nulle philosophie, nulle analyse, nul aphorisme, ne peut se comparer, en plénitude de sens, avec une histoire bien racontée (Hannah Arendt)
Regarder un atome le change, regarder un homme le transforme, regarder l’avenir le bouleverse (Gaston Berger)
Notre héritage n’est précédé d’aucun testament (René Char)
Notre société demande de l’efficacité. L’utopie requiert au contraire un certain tâtonnement (Maud Fontenoy)
De quelque mot profond tout homme est le disciple (Victor Hugo)
Il ne faut pas montrer sur la scène un fusil si personne n’a l’intention de s’en servir (Anton Tchekhov)
Le talent, c’est la hardiesse, l’esprit libre, les idées larges (Anton Tchekhov)
Quand surviennent les passions, les slogans remplacent la réflexion (Michel Crozier)
Les paroles les moins tapageuses suscitent la tempête et les pensées qui mènent le monde viennent sur des pattes de colombes (Friedrich Nietzsche)
La poésie est la voie d’accès à la connaissance (Georges Amar)
Un même système d’idées peut prendre deux formes : une forme ouverte, la théorie, et une forme close, la doctrine (Edgar Morin)
Le grand poète, l’écrivain est l’opposant par excellence. Il oppose ce qui pourrait être à ce qui est (George Steiner)
Le théâtre crée une dialectique pour que les gens réfléchissent à leur vie, à son sens : pourquoi est-on là, à quoi cela sert-il ? (Jorge Lavelli)
Si nous ne reconnaissons pas plus souvent le bonheur, c’est qu’il vient à nous avec un visage autre que celui que nous attendions (André Gide)
La connaissance s’acquiert par l’expérience, tout le reste n’est que de l’information (Albert Einstein)
Et pourtant elle tourne (Galileo Galilei, 22 juin 1633)
Entre le plus possible dans l’âme de celui qui te parle (Marc-Aurèle)
Le possible n’est pas loin du nécessaire (Pythagore)
Ne demande jamais ton chemin à celui qui sait. Tu pourrais ne pas te perdre (Simone Bernard-Dupré)
Ne crains pas d’étonner ni de déplaire ; mais ne cherche jamais à étonner ou à déplaire (André Gide)
La violence n’a pas de langage (Gilbert Larocque)
La perversion de la cité commence par la fraude des mots (Platon)
C’est d’âme qu’il faut changer, non de climat (Sénèque)
La connaissance des mots conduit à la connaissance des choses (Platon)
Bien écouter, c’est presque répondre (Marivaux)
Quelque étrange que cela paraisse d’abord, il faut jurer d’être heureux (Alain)
Nous ne savons renoncer à rien. Nous ne savons qu’échanger une chose contre une autre (Sigmund Freud)
Tant d’horreurs n’auraient pas été possibles sans tant de vertus (Paul Valéry, 1919)
Le monde et l’être sont un chaudron ; l’art et l’écriture en sont la louche qui permet de brasser les fonds (Seyhmus Dagtekin)
Les artistes sont des nommeurs : ils donnent un nom à ce qu’inconsciemment nous n’avions pas formulé (Friedrich Nietzsche)
Avant de discuter des causes, assurons-nous du fait (Fénelon)
On n’est jamais ce qu’on est, on est ce qu’on devient (Guy Lafon)
L’histoire est la science des choses qui ne se répètent pas (Paul Valéry)
La colombe qui fend l’air pourrait bien croire qu’elle volerait mieux dans le vide (Emmanuel Kant)
Le hasard ne favorise que les esprits préparés (Blaise Pascal)
Il est toujours aisé d’être logique. Il est presque impossible d’être logique jusqu’au bout (Albert Camus)
L’optimisme est l’intelligence de l’avenir (Joël de Rosnay)
Expliquer, ce n’est que refaire par la pensée (Paul Valéry)
Le savant n’est pas l’homme qui fournit les vraies réponses ; c’est celui qui pose les vraies questions (Claude Lévi-Strauss)
Créer, c’est vivre deux fois (Albert Camus)
Vouloir, c’est susciter les paradoxes (Albert Camus)
La pensée a des ailes. Nul ne peut arrêter son envol (Youssef Chahine)
L’homme commence par se projeter avant d’atteler sa volonté à ce projet (Jean-Paul Sartre)
La réussite des chefs-d’oeuvre semble tenir au caractère immensément persuasif d’un esprit parfaitement maître de sa perspective (Virginia Woolf)
Pour créer une architecture riche, préférez une interaction de formes simples à une accumulation de formes (M. Frederick)
L’homme ne peut se transformer sans souffrances, car il est à la fois le sculpteur et le marbre (Alexis Carrell)
L’idée de progrès postule une certaine affinité entre la raison et le temps (Michaël Foessel)
Pourquoi avez-vous tous si peur de vivre ? (Gisèle Casadesus, 99 ans)
Quand un arbre tombe, on l’entend ; quand la forêt pousse, pas un bruit (proverbe africain)
Dans le domaine de l’intelligence, la vertu d’humilité n’est pas autre chose que le pouvoir d’attention (Simone Weil)
A simple definition to always keep in mind : a [digital business] is a [relational business] supported by a [digital transformation] (Bernard Georges)
Un équilibre asymétrique requiert une compréhension complexe et élaborée de la réalité, exprimant ainsi un ordre supérieur (M. Frederick)
Sème un acte, tu récolteras une habitude ; sème une habitude, tu récolteras un caractère ; sème un caractère, tu récolteras une destinée (Dalaï Lama)
La culture ne s’hérite pas, elle se conquiert (André Malraux)
Le Musée transforme l’oeuvre en objet (André Malraux)
Objectivité ne signifie pas impartialité mais universalité (Raymond Aron)
L’homme est un être raisonnable, mais les hommes le sont-ils ? (Raymond Aron)
L’être humain est inséparable de son environnement avec lequel il est en interaction permanente (Gestalt)
L’éternité peut se loger dans l’intensité de l’instant et pas seulement dans le prolongement infini d’un plaisir interminable (Joël de Rosnay)
L’environnement devient l’ordinateur (Joël de Rosnay)
J’entends et j’oublie. Je vois et je me souviens. Je fais et je comprends (Confucius)
Tout ce qui donne à l’homme la possibilité d’innover le rend maître de son avenir (Joël de Rosnay)
Le vrai grand homme est celui qui donne à chacun le sentiment de sa grandeur (Charles Dickens)
Les faits sont toujours là, même si on les ignore (Aldous Huxley)
Organiser la connaissance en associant à la description de l’objet la description de la description (Edgar Morin)
Dis-moi quelle est ta stratégie, je te dirai quelle est ta structure (Alfred Chandler)
Quand on étudie des structures complexes, on remarque qu’il est possible de les ouvrir comme des poupées russes (Joël de Rosnay)
Ce ne sont pas les langues qui définissent les frontières d’Internet mais les liens culturels (Caio Tulio Costa)
Chaque voyage est le rêve d’une nouvelle naissance (Jean Royer)
De moins en mieux (Anne-Sophie Novel)
Avoir compris, c’est pouvoir modifier la géométrie tout en conservant la topologie (Bernard Georges)
Si je diffère de toi, loin de te léser, je t’augmente (Antoine de Saint-Exupéry)
J’aurais aimé écrire une lettre plus courte, mais je n’en ai pas eu le temps (Abraham Lincoln)
Une chose n’est pas juste parce qu’elle est loi, mais elle doit être loi parce qu’elle est juste (Montesquieu)
Aussi audacieux soit-il d’explorer l’inconnu, il l’est plus encore de remettre en question le connu (Walter Kasper)
La philosophie, c’est la transformation par l’esprit de l’événement en expérience (Jean Lacroix)
Le courage, c’est-à-dire le doute dans l’ordre théorique et l’action dans l’ordre pratique (Jean Lacroix)
Craindre l’erreur et craindre la vérité est une seule et même chose (Alexandre Grothendieck)
La déconstruction est avant tout la réaffirmation d’un oui originaire (Jacques Derrida)
Peu importe ce que pense consciemment l’individu, son inconscient a du monde une vision qui lui est propre (cf. Carl Gustav Jung)
L’esprit est à soi-même sa propre demeure ; il peut faire en soi un Ciel de l’Enfer, un Enfer du Ciel (John Milton)
C’est par la fin que tout commence (…)
Il nous faut peu de mots pour exprimer l’essentiel. Il nous faut tous les mots pour le rendre réel (Paul Eluard)
L’oubli est la condition indispensable de la mémoire (Alfred Jarry)
Celui qui médite vit dans l’obscurité ; celui qui ne médite pas vit dans l’aveuglement. Nous n’avons que le choix du noir (Victor Hugo)
C’est ça l’avenir : chaque fois qu’on le regarde il change parce qu’on l’a regardé (film Next)